L’EUROPE des PEUPLES

Mots Croisés ! Des Paroles et des Actes ! Autres émissions débat…

Les invités y viennent souvent délivrer ou asséner leurs messages sans trop écouter les autres. C’est lassant et fatigant, parfois ça me fait bondir, ça me fait réagir. C’est légèrement différent dans l’émission de Frédéric Taddéï où, selon moi, l’éventail des invités est beaucoup plus large. Le dialogue est plus respectueux même si parfois les passions poussent à des extrémités langagières, ce qu’on a pu constater au moment des débats sur le mariage pour tous. Pour évoquer la germanophobie actuelle, (réelle ou fantasmée) alors que se célèbrent les cinquante ans de l’amitié franco-allemande, un demi siècle quand même, ce n’est pas rien, Frédéric Taddeï recevait de nombreux intellectuels sur le plateau de son émission, programmée tous les vendredis soirs (assez tard encore) sur la 2. Parmi ces invités, Benoît Duteurtre, qui vient de publier «Polémiques», aux éditions Fayard, mais aussi Ulrike Guérot, directrice du bureau berlinois du Conseil européen des relations étrangères. A leurs côtés également, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’«Alternatives économiques», qui présente son ouvrage, «Made in Germany, le modèle allemand au-delà des mythes», au Seuil et Marie France Garaud, classée comme « La femme la plus puissante de France » par Newsweek en 1973.

Papy Grognon a regardé… ce soir du 10 mai (un anniversaire dont on a peu parlé…) et, cette notion de germanophobie, qu’il ne sent guère en France, est très vite sortie de sa tête et a été remplacée par une réflexion plus globale sur la construction européenne. Quelle Europe veut-on? De quelle Europe parlent les médias et politiques invités dans les JT ? Quelle Europe souhaitaient les Français qui ont voté non au traité constitutionnel en 2005, car ces NON voulaient dire NON à une certaine Europe, mais pas obligatoirement NON à l’Europe.

EUROPA

Visions de l’Europe

Les propos des Invités de cette soirée ont alimenté la réflexion de Papy Grognon.

Je suis un enfant de l’Europe d’après guerre, étant né en 1951…

A l’âge de 14 ans, j’ai eu la chance de découvrir l’Allemagne en participant à un camp d’adolescents organisé par l’UFOVAL du département de l’Orne. Ce camp avait été largement subventionné par le Comité Normandie Basse Saxe. Hébergés dans des auberges de jeunesse ou dans des campings, nous avions rencontré, à chaque étape, des jeunes Allemands de notre âge. Nous étions reçus par les autorités locales qui organisaient des soirées ou des visites (musées, usines…) je me souviens même d’une nuit chez l’habitant. J’ai refait un camp du même genre l’année suivante. Un de mes camarades, après de brillantes études à Grenoble est allé passer une année entière pour un stage à Aix la Chapelle, cette ancienne capitale de l’ancien empire de Charlemagne. Je me rappelle très bien que j’avais été fasciné par ce pays. J’avais remarqué l’importance de l’émaillage du territoire par de nombreuses grandes villes, plus actives les unes que les autres. J’étais encore jeune et vivais dans un département rural dont la plus grande ville ne dépassait qu’à peine les 40 000 habitants, aussi, je ne voyais la France que comme Paris d’un côté et la campagne de l’autre. Déjà donc, la France et l’Allemagne présentaient un aspect assez différent mais nous, les jeunes, nous nous sentions avant tout Européens et espérions ne jamais avoir à vivre les cauchemars dont nous parlaient nos parents respectifs.

La Germanophobie dont les médias nous parlent actuellement me semble artificielle et n’est qu’un concept intellectuel permettant à cette soi-disante élite politicomédiatique de masquer son impuissance à comprendre les problèmes actuels. Alors, on nous abreuve de termes techniques, de comparaisons tendancieuses illustrées le plus souvent par des graphiques falsifiés… on nous assène des formules toutes faites comme celle ci: “pas d’Europe sans le couple franco-allemand”

Les intellectuels de cette soirée ont le mérite d’avoir tordu le cou à certaines idées toutes faites, à certains préjugés. Je ne vous en propose que quelques extraits, sans trop les dévoyer par mes propres commentaires…

Regardez… écoutez, réfléchissez.   Et dites moi si vous partagez avec moi cette opinion:

Ce ne sont pas les mesures d’austérité qui guériront l’Europe !

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1 Commentaire

  1. I value the blog article. Really looking forward to read more. Much obliged. Amaleta Parry Ky

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