Pouvoir et Argent

Sexe, Pouvoir et Argent

 

Mardi 2 avril au soir: petite indigestion, début de gastro? Non ! Il a bien fallu l’admettre, mon pancréas me jouait un mauvais poisson d’avril. Petite attaque donc, qui m’a valu 5 nuits d’hôpital et qui m’a surtout fait manquer mon petit rendez-vous hebdomadaire. Par contre j’ai eu le loisir de regarder la TV et d’assister à certains débats dont le fameux “Mots Croisés” relatif à l’affaire “Cahuzac”. Une affaire comme celle là, ce n’est pas si incroyable… on les connaît nos politiques. Mais qu’elle arrive à la gauche, un an à peine après l’élection d’un homme qui se disait l’ennemi de la finance, en pleine soi-disant crise économique qui sert d’alibi aux puissants pour nous imposer l’austérité, austérité déjà visible quand on se heurte aux difficultés que rencontrent les services de santé. Ah, l’argent ! Des sommes faramineuses! Des comptes non déclarés ! Et ces trafics en tout genre qui prospèrent dans nos cités…

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J’en reviens tout d’abord à mon attaque de pancréatite. J’en ai subi une très violente il y a deux ans… si violente que j’ai complètement arrêté l’alcool et que j’étais suivi régulièrement (quelques scanners, quelques consultations…) par un docteur du service gastro de l’hôpital. Le mercredi matin (3 avril), donc, je téléphone à son secrétariat pour faire part de mes petits problèmes de la nuit; impossible d’avoir un rendez-vous avant le 25 avril. Comme il me restait une ordonnance pour une prise de sang et que je n’avais toujours pas déjeuné, je décide d’aller en faire une au centre médical du village voisin. Le jeudi, je cours chercher les résultats et à leur lecture, pas de doute, c’est bien le pancréas qui fait des siennes. Mon épouse, qui ne travaillait pas ce jour là, décide alors de m’emmener à l’hôpital (situé à 20 km) pour essayer de rencontrer le docteur qui s’occupe de moi. Il nous semblait, en effet, hasardeux d’attendre le 25 avril. Sa secrétaire nous dit qu’il n’est pas là. Nous demandons à voir un autre docteur… impossible! Ils ont leurs consultations. On ne peut pas bousculer leurs agendas. Vous savez, ce sont ces fameuses consultations externes pour lesquelles il vous faut souvent prendre rendez-vous trois ou quatre mois à l’avance. En ville c’est six mois à un an… Nous décidons donc d’aller aux urgences, puisque nous étions sur place. Arrivés à 14 heures; je ne vois un médecin qu’à 22 h… qui après une autre prise de sang décide de me garder. Ils me gardent oui, mais dans le couloir... car tous les box sont pris et il n’y a pas de place dans les services gastro de l’hôpital. Le lendemain, que je passe toujours dans le couloir, on me fait un scanner: il y a bien une petite inflammation du pancréas. Le soir, on me trouve un lit à l’hôpital mais dans le service ORL. Ce n’est que le surlendemain que j’atterrirai enfin dans le service gastrosamedi soir, donc. J’ai quand même vu des médecins le dimanche et le lundi… et suis sorti le mardi. Heureusement que je ne souffrais pas trop et que ce n’était pas si grave. Mais c’est vrai, le jeudi, j’ai un peu grogné... intérieurement surtout car je sais bien que la plupart des personnels qui travaillent dans ces services font ce qu’ils peuvent et qu’ils sont les premiers à se plaindre de la détérioration des moyens qui leurs sont alloués pour pouvoir offrir un service national de santé publique de qualité. Oui, ce service, il en perd, chaque jour… et on ne sent guère la volonté politique d’y remédier.

 

L’affaire Cahuzac ! Dans mon dernier article (Carla… Nicolas…) je disais: Dis moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es…en faisant référence à l’amitié qui existe entre Lance Amstrong et Nicolas Sarkozy. Ce proverbe peut tout aussi bien s’appliquer à l’affaire Cahuzac qui à mon humble avis ne doit pas être le seul à avoir de l’argent non déclaré… car peu déclarable (commissions, pots de vin, que sais-je encore?). Et autant à gauche qu’à droite, ce qui, bien sûr, fait encore plus de mal à ceux qui avaient encore quelques espoirs. Le plus drôle, bien que ce ne soit pas drôle du tout, c’est que la plupart des ténors du PS reprochent surtout à M. Cahuzac de leur avoir menti. La fraude fiscale, on en parle à peine; la connivence avec des labos pharmaceutiques n’est qu’effleurée. La volonté délibérée d’échapper au fisc semble oubliée. Non, son crime, c’est d’avoir menti. Ouh, le MENTEUR !!! Et si au fond d’eux mêmes, ce qu’ils lui reprochent surtout c’est de s’être fait prendre? parce que c’est surtout celà qui les embarrasse. Pris la main dans le sac, comme on dit. Avec une affaire comme ça, il devient un peu plus difficile de demander au peuple de se serrer la ceinture. faites des efforts, messieurs et mesdames… nous, il faut qu’on continue à engranger… car, ce monde de la finance, ce monde de l’argent (propre ou sale), cela fait belle lurette qu’il s’est remis le François dans sa poche. Et quand on regarde de près certains cadres du PS, force nous est de constater amèrement qu’ils font souvent partie de ce monde et qu’ils s’y sentent bien.

Qu’aujourd’hui, ils fassent semblant de pousser des cris d’orfraie, non, ça ne prend pas, ça ne prend plus.

                                     Cessons l’hypocrisie.

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Et pendant que ces « grands » dépensent honteusement leur “argent” gagné on ne sait plus comment, la violence continue dans les banlieues, dans les cités. Des jeunes, âgés d’à peine 20 ans, se retrouvent détenteurs d’armes, de stocks de stupéfiants… Alors, on les montre du doigt… on promet d’augmenter le nombre de policiers… on fait de belles annonces. Mais qui a avancé l’argent pour ces armes, ces stocks de drogue, les salaires des subalternes, des racoleurs, des petits dealers de 15 ans, des guetteurs de 12 ans? A quel point certains éléments de la police sont-ils impliqués? Qui blanchit l’argent? les mêmes avocats qui ouvrent des comptes à l’étranger pour nos politiques?

Triste société ! Tristes démocraties qui ne constituent pourtant que le moindre mal.

Il faut sauver le soldat Nicolas…

Carla Bruni-Sarkozy se lance dans une carrière d’actrice

Carla Bruni-Sarkozy a accordé, mardi dans un hôtel parisien, une interview à RTL. Les sites leparisien.fr et lefigaro.fr ont diffusé mardi soir de brefs extraits d’un entretien à paraître mercredi dans les pages des deux quotidiens français. Voici donc le scénario qui s’écrit doucement dans les coulisses de ces médias pour qui cette affaire est une aubaine. Voyons donc. Lire la suite

CHYPRE ? et après…

Quel début de semaine! Dès dimanche dernier, l’Union Européenne annonçait son plan de taxation des dépôts bancaires des Chypriotes. Mais en fait, l’Union Européenne, c’est qui? Le parlement Européen ? La commission Européenne? l’Eurogroupe? On en perd son latin.

Même le député Européen, Daniel Cohn-Bendit ne savait plus très bien nous l’expliquer lundi soir, lors de “Mots Croisés”

C’est en 2004 que Chypre fut intégrée à l’Union Européenne et en 2008 qu’elle devient membre de la zone Euro. Comme Malte. Vous savez ce pays qui prête son pavillon aux armateurs peu scrupuleux. Pavillon de complaisance, qu’on appelle cela.

Mais revenons à Chypre. Elle aussi, l’Europe doit l’aider, comme la Grèce. Mais l’Europe n’aidera que si le peuple accepte de nouveaux sacrifices… car, il faut, là encore, rembourser la DETTE.

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Des ministres des finances européens ont alors une idée… puisque les banques chypriotes sont riches, grâce aux dépôts colossaux faits par des hommes d’affaires immensément riches (on parle de milliardaires), prélevons une cote part. Mais pas seulement sur les dépôts des milliardaires mais aussi sur ceux de tous les habitants de Chypre. Mais vite, on désigne un bouc émissaire: les milliardaires russes (qui sans doute, avec d’autres, ont les moyens de transférer ces fortunes). Ce seraient eux qui auraient profité du système bancaire chypriote assez laxiste pour grossir leurs fortunes de façon spectaculaire… en fait, Chypre serait un paradis fiscal.

Houhh, houhh, crient les ministres des finances européens. C’est pas beau, ça. On va les taxer. Ce sont ces mêmes ministres qui avaient accepté Chypre (et Malte) en 2004, puis en 2008, sous la pression de la Grèce, par ailleurs. C’est quand même pratique quelques paradis fiscaux au sein même de l’Europe. Le Luxembourg commençait à devenir trop petit.

Il y a quand même pas mal d’hypocrisie dans tout cela.

Cette affaire nous montre une fois de plus que c’est bien le monde de la finance, le monde de l’argent et de la spéculation qui est responsable de cette soi-disant crise qui ne leur sert que de prétexte pour mieux taxer les peuples, capter les moindres richesses existantes à leur seul profit. Et comme ils veulent absolument récupérer leur argent, le plus souvent déjà récupéré deux ou trois fois, il faut continuer de ponctionner le peuple, les peuples.

Car si cette idée avait fini par passer, demain, c’était la Grèce, puis l’Italie… et un peu plus tard la France. Et ne vous inquiétez pas, les gros milliardaires, pas obligatoirement Russes, auraient réussi à ne rien débourser. Car si pour nous, humbles petits déposants, dépôts forcés par ailleurs, car nos salaires ou pensions, même les bourses des étudiants ou les remboursements de nos frais de maladie sont obligatoirement déposés sur un compte bancaire, il est extrêmement difficile d’ouvrir un compte à l’étranger. Par contre, ces gens là ont des comptes un peu partout… et leurs avoirs voyagent d’un continent à l’autre à la vitesse ADSL.

Monsieur Cahuzac avait il un compte en Suisse? Je n’en sais rien. Je ne sais pas non plus si Monsieur Sarkozy a abusé de la faiblesse de la belle Lilianne qui, sans bouger de chez elle réussit malgré son âge à gagner 34 millions d’euros par mois, mais, encore une fois, ni la gauche ni la droite n’a de leçon de morale à donner à l’autre camp et que les responsables politiques cessent de vouloir culpabiliser le citoyen de base.

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Ces affaires, ou plutôt la poursuite de ces affaires, tombent à pic pour les médias.

Un nouveau pape, ça ne tient le lecteur en haleine que quelques jours maintenant.

Quant à l’autorisation de vendre des armes aux opposants de Bachar al-Assad, personne n’a tenu à s’éterniser sur le sujet. Il est vrai que cette initiative peut prêter à polémique. C’est vrai qu’il n’est pas très gentil, le Monsieur, surtout avec ceux qui auraient aimé une alternance. Mais les opposants, on ne les connaît pas trop, même si ils viennent d’élire un premier ministre… et quand on voit toutes les armes dont disposaient les islamistes réfugiés dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, il est normal de se poser certaines questions.

Y aurait-il des pressions de la part des lobbys de l’armement, comme cela se passe aux Etats Unis où les parlementaires ont reculé sur l’interdiction de la vente libre d’armes d’assaut. Une vingtaine d’enfants tués, comme cela, en quelques minutes ? c’est vraiment pas leur souci n°1.

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Car, les armes, ça semble rapporter beaucoup d’argent et ça en rapporte encore plus quand on s’en sert. Pourquoi les Russes continuent-ils de soutenir le dictateur Syrien? Ils font marcher à fond leurs usines d’armement. Alors, compétitivité oblige… pourquoi ne pas en vendre à l’autre côté?

L’opinion comprendra et ne verra que le côté justicier de l’affaire.

Des affaires ! Ces affaires qui rapporteront encore un peu plus d’argent aux investisseurs, argent qui sera planqué (avec celui des trafics en tout genre) dans des banques paradisiaques qui pourront continuer d’entretenir la crise qui maintiendra le chômage à un taux très élevé. Et cette situation permettra aux “riches” de continuer à s’enrichir sur le dos des classes moyennes qui deviendront encore plus pauvres.

Sous prétexte des temps de crise, on réduira les diverses prestations sociales si durement acquises, on réduira le financement de certains services publics comme le droit à la santé, à l’éducation. On nous expliquera gentiment que nous avions pris l’habitude de vivre au-dessus de nos moyens et qu’il va donc falloir changer car le monde a changé.

Il a changé le monde? depuis le moyen âge? rappelez vous! Les serfs travaillaient durement la terre pour donner l’essentiel de leurs récoltes aux seigneurs. Les artisans payaient mille et une taxe au seigneur du voisinage ainsi qu’aux représentants de l’Eglise. Et les seigneurs faisaient des fêtes, dans de somptueux châteaux. Parfois ils se faisaient la guerre en levant des armées, c’est à dire en recrutant de force leur chair à canon.

Aujourd’hui, les rois du pétrole (ou du gaz, ou de la cocaïne…) investissent dans de somptueux complexes où les riches de la planète viennent dépenser “leur ARGENT” de manière parfois éhontée. Et pour que la fête continue… les banquiers doivent continuer à s’enrichir coûte que coûte.Tant pis pour les peuples.

Un peu grognon, Papy, cette semaine ? Oui! je crois qu’il y avait de quoi. Et ce n’est pas ce super contrat avec une compagnie low-cost indonésienne qui me réjouira… car j’imagine aisément que dans quelques années on accusera cette compagnie d’avoir aidé à la détérioration économique de quelques compagnies européennes.

Par contre, je salue les mesures pour la relance du bâtiment. Elles auraient pu venir beaucoup plus tôt… et je n’ai pas encore eu le temps de les analyser d’un peu plus près. Je sais que les experts de nos médias nationaux vont donner leurs avis dans les heures qui viennent… mais je les crois de moins en moins et moi, sincèrement, je ne sais pas me faire une opinion à chaud.

Quand le bâtiment va, tout va.

A condition que les grands groupes de TP ne « volent » pas dans les appels d’offres les contrats qui pourraient aller à de petits artisans locaux.

Semaine blanche

Et oui, en début de semaine je pensais pouvoir jouer sur l’opposition entre fumée noire en Italie et sol blanc, en France ou dans d’autres pays d’Europe, mais l’actualité a été plus rapide que moi.

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Huit mars 2013

La journée de la femme! Bonne date pour reprendre mon clavier et déverser ma bile sur le NET. Tout doucement j’avais délaissé mon site qui n’avait retrouvé un regain d’activité que lors de la campagne électorale des élections présidentielles. Cette fois, ce n’est pas un site statique que je compte faire vivre, mais un blog… me suivrez vous?

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